Transhumance 2023
Une des dernières – Jour 11
Dernier petit déjeuner au bivouac, profitant d’une belle terrasse. Le temps est humide et froid et le repas s’accélère.
Les adieux avec la famille sont touchants, Fatima et Souad se sont apprivoisées les derniers jours.
Les dromadaires sont chargés de nos bagages, des tentes et du matériel de bivouac. Aurevoir à l’équipe qui nous a accompagné et permit la réalisation dans les conditions difficiles de cette traversée de l’Atlas, hors du temps.
Route pour Azilal avec un arrêt dans la maison de la famille Boutkhoum, où un succulant repas nous est préparé. Zineb arrive avec son groupe à notre départ. Nous roulons dans la plaine brumeuse du Haouz, les bourgades se suivent, grouillantes avec leurs charrettes et l’activité agricole. Kassis roule prudemment avec l’affluence de la sortie des mosquées, aujourd’hui jour de la grande prière.
A Marrakech, devant le rempart et la porte L’ksour, le carrossa de Larbi nous attend. Nous le suivons dans les ruelles de la médina, et je suis subjugué par les efforts entrepris depuis quelques années pour la réhabilitation des médinas. La médina de Marrakech est en train de faire peau neuve, après un réseau d’égouts reconstitué dans toute la médina il y a quelques années, le sol est pavé de bloc de granits. Les murs crépis, les devantures des vitrines habillées en bois travaillé, et un plafond claire semé habille les ruelles et laisse transpercer quelques rayons de soleil. Cette harmonie est parfaitement réussie.
Au travers de quelques ruelles qui s’enfoncent dans le cœur de la médina, et le passage de porches où d’anciennes portes fermaient les quartiers, au fond d’un derb nous rejoignons la petite porte du riad.
La fraîcheur, l’intimité du riad offrent dès l’entrée une sensation de douceur, en continuant ce voyage exceptionnel au cœur du Maroc profond. La fontaine glousse et le pépiement des oiseaux installés dans le jardin nous transportent dans ce monde magique et de bien-être.