Réveil prévu tôt pour les papys du désert, la journée est assez longue pour rejoindre la montagne de L’mdogh Srigh, la gravir et atteindre l’oued sableux.
8 heures 15 mn nous marchons face au soleil sur le sol de terre tassée par l’eau écoulée. Quelques dunes, magnifiques acacias et tamaris adoucissent le regard.

Mohamed est étonné par la taille de la rose de Jéricho (Anastatica hierochuntica), qui a la particularité de se recroqueviller en séchant pour conserver ses graines attachées durant des années. Cette plante a des bienfaits de fertilité chez la femme et l’homme.

Nous démarrons la montée il est 14 heures 30 mn, une petite sente traverse à flanc la pente jusqu’au pied de la falaise que nous longeons jusqu’à l’entrée de la fissure. Une sorte d’escalier se redresse et rejoint le haut de la falaise, empruntant des roches empilées jusqu’en haut de la cheminée. Nous continuons sur la colline jusqu’au sommet où un tumulus éventré par les pillards de trésors. Altitude 610 mètres.

Nous apercevons bien la première montagne que nous avons gravis Amsahilih, et la passe de Foum Zguid.
Descente par le même accès. Nous suivons la trace d’Idir parti avec le dromadaire assistance rejoindre son frère au bivouac.
Nous dépassons les dunes de l’oued et tanout (puit) n’ Tourza. Arrivée au bivouac à 17 heures 30 mn., altitude 470 mètres.
Il manque un chameau, L’bachir n’arrivait pas à se lever ce matin, il a grincé les mâchoires toute la nuit, de douleur d’estomac, c’est la première fois ainsi me dit Idir.

Brahim est resté avec lui la matinée, puis a réussi à le conduiee jusqu’au campement d’un nomade Arabe. Il arrive seul, le soleil se couche sur l’horizon il est 18 heures 20 mn.