3 sommets du désert Z’guid – L’mdor 2025

Jour 1

Départ ce matin tôt de Ouarzazate pour rejoindre Foum Zguid, et la caravane qui nous attend.
Petite traversée du désert avec trois sommets sur cinq jours de marche.
Pour ceux qui veulent alterner d’une expérience dans le désert de dunes. La vue du désert du haut des falaises est magnifique !
Température très douce actuellement dans le désert.

Le 4×4 quitte la route pour une petite piste qui s’enfonce dans la plaine couverte d’acacias dont les pointes ont reverdi à la suite de la petite pluie du mois de septembre. Kassi téléphone à Brahim qui le guide jusqu’au lieu où nous attendent trois dromadaires, Brahim et Himmi. Il est 11 heures 30 mn, déchargement des bagages du toit du 4×4, chargement des chameaux qui vont rejoindre Idir au campement au-delà de la montagne. Nous répartissons quelques vivres dans les petits sacs à dos. Je précise à chacun de prendre sa frontale, cela fait rire quelques visages !

Départ altitude 570 mètres, il est midi, nous contournons la montagne d’Amsilih plein ouest jusqu’au pied d’une combe de roches noires que nous grimpons. Le soleil est bien chaud, en rejoignant la crête nous apprécions la brise légère. Sur la croupe vers 15 heures sur un petit replat nous apprécions le pique-nique. Pastilla au poulet de Dar Daif et pain complet cuits ce matin, tomate et fromage tome de chèvre de la coopérative Corosa de Ouarzazate. Le soleil commence à baisser sur l’horizon, vue magnifique de tous côtés en haut de ce dôme arrondi, altitude 1050 mètres.

Nous cherchons le vallon plein qui permet de descendre par une gorge, d’abord dans des blocs où il faut cheminer, puis la gorge apparaît, taillée dans la roche usée par les pluies anciennes. Nous basculons sur la face Est, vite à l’ombre. Au pied de la gorge Jean-Jacques est pris d’une crampe aux deux cuisses qui l’oblige à s’allonger. Thierry lui effectue un massage pour le détendre, nous reprenons lentement la descente dans la pente moins raide. La lumière baisse, j’envoie Brahim devant, il revient une heure après avec un chameau « roue de secours ». Jean-Jacques ne veut pas monter sur le dromadaire. Brahim baraque le chameau, finalement Jean-Jacques se retrouve sur le dromadaire qui démarre d’un bon pat dans la nuit, le premier croissant de lune se couche. Après six heures et demie de marche, la lueur du feu éclaire le bivouac. Joie pour l’équipe des « papys du désert » de trouver l’accueil d’Idir avec une théière de verveine et de thym. Soupe, brochettes de bœuf fondantes cuitent sur des braises d’acacias, un plat de légumes, une assiette de raisin et l’équipée s’endort rapidement en bordure de la petite oasis d’Hassi Hachiche, altitude 600 mètres.